jeudi 16 décembre 2010
La balalaïka
La balalaïka…
Est-ce une perle rare ?
Une pierre blanc et noir ?
Un dessert au moka ?
La balalaïka…
Est-ce une danse diabolique ?
Une formule magique ?
Ton nouveau chapeau plat ?
La balalaïka,
C’est le triangle en bois,
L’instrument de musique
Que tu vois sous les doigts
De la grande Tania !
Françoise Bobe 101 virelangues, poésies et devinettes, 2007
Une histoire de Peau d’Âne
Il était une fois…
…un roi très puissant et très riche.
Il avait la chance d’avoir un âne qui donnait de l’or au lieu de crottin.
Un jour, son épouse mourut et pour la remplacer, il ne trouva d’aussi belle femme que sa propre fille.
Celle-ci eut si peur, qu’elle se réfugia chez sa marraine la fée Lilas.
Pour échapper à ce mariage maudit, elle exprimait envers son père des désirs apparemment impossibles à satisfaire. Mais à chaque fois, son père les réalisait. Aussi elle finit par lui demander la peau de l’âne qui assurait sa fortune.
Contre toute attente, le roi abattit l’âne et offrit la peau à sa fille.
Effondrée, la princesse alla se cacher sous sa peau d’âne et trouva du travail chez une fermière.
Un jeune prince, qui passait par là, la remarqua et en tomba éperdument amoureux.
Malade d’amour, il réclama un gâteau fait par Peau d’Âne pour guérir.
Peau d’Âne accepta, mais en faisant sa galette, elle fit tomber son anneau dans la pâte.
En mangeant, le prince trouva l’anneau. Il décida alors que sa future épouse serait celle qui pourrait glisser à son doigt la bague trouvée dans la galette. Toutes les femmes à marier du royaume essayèrent l’anneau, mais seule Peau d’Âne put l’enfiler.
Quelques jours plus tard, le roi était très heureux de marier sa fille au jeune prince.
Résumé de la BIP …d’après le conte de Charles Perrault
Lire le texte complet : Peau d'Âne (1694)
mardi 14 décembre 2010
Tapent, tapent, les petites mains...
MARIONNETTES
1- Quand les marionnettes font la fête !
Elles font danser leurs petites mains
1 2 3 Les petites mains qui dansent
1 2 3 Les petites mains dansez !
2- Quand les marionnettes font la fête
Elles font danser leurs petits bras
3- Leurs petits pieds
4- Leur petite tête
5- Leurs petites fesses
6- La marionnette
Mimi la mygale
mercredi 8 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
La Barbe bleue
Un homme nommé la Barbe bleue dégoûte les femmes : il a une barbe bleue qui le rend laid et terrible et de surcroît il a déjà épousé plusieurs femmes, et on ne sait pas ce qu'elles sont devenues. Il propose à une voisine d'épouser une de ses deux filles, mais aucune des deux ne le souhaite. Finalement,l`une d`elles accepte.
Un mois après les noces, la Barbe bleue doit partir en voyage. Il confie à sa jeune épouse un trousseau de clefs ouvrant toutes les portes du château, mais il y a une petite pièce où elle ne doit entrer sous aucun prétexte. Curieuse, elle pénètre dans cette pièce et elle y découvre tous les corps des précédentes épouses, accrochés au mur. Effrayée, elle laisse tomber la clef, qui se tache de sang. Elle essaye d'effacer la tache, mais le sang ne disparaît pas.
La Barbe bleue revient en avance. Furieux d'avoir été trahi, il s'apprête à égorger sa femme, comme les précédentes. Comme elle attend la visite de ses deux frères, elle le suppliât de lui laisser assez de temps pour prier. Il lui donne un quart d'heure et elle monte dans une tour, avec sa sœur, Anne, laquelle monte sur une partie élevée d'où elle cherche à voir si leurs frères, qui devaient les rendre visite ce jour-là, arrivent. La femme demande à la sœur à plusieurs reprises si elle les voit arriver, mais elle répète qu'elle ne voit que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. La Barbe bleue crie qu'il va monter pour la tuer. Finalement elles voient les frères approcher.
La Barbe bleue est sur le point de tuer sa femme avec un coutelas, et la tient par ses cheveux, quand les frères arrivent, et le tuent à coups d'épée. Elle hérite de tout, aide sa sœur à se marier et ses frères à avancer dans leurs carrières militaires, et lui-même elle épouse un honnête homme qui la rend heureuse.
Charles Perrault
La Barbe bleue est un conte populaire, dont la version la plus célèbre est celle de Charles Perrault, parue en 1697 dans Les Contes de ma mère l'Oye. C'est également le nom du personnage central du récit.
- Écouter le conte en cliquant ici
- Lire la version complète : ici
MONSIEUR LONG NEZ
PETITES MAINS
Tape, tape dans ta main
Tape dans ta main
Ca sent la vanille
Tape, tape dans ta main
Tape dans ta main
Ca sent le jasmin
Hum ! ça sent bon
Frotte, frotte dans ta main
Frotte dans ta main
Ca sent la vanille
Frotte, frotte dans ta main
Frotte dans ta main
Ca sent le jasmin
Hum ! ça sent bon
Gratte, gratte dans ta main
Gratte dans ta main
Ca sent la vanille
Gratte, gratte dans ta main
Gratte dans ta main
Ca sent le jasmin
Hum ! ça sent bon
Souffle, souffle dans ta main
Souffle dans ta main
Ca sent la vanille
Souffle, souffle dans ta main
Souffle dans ta main
Ca sent le jasmin
Hum ! ça sent bon
Rondeau du quatuor de girafes
Vient d’arriver sur la place
Avec quatre contrebasses
On leur porte une carafe
Pleine de vin blanc d’Alsace
Elles tiennent avec grâce
Leurs archets les photographes
S’agitent tant qu’ils agacent
Le quatuor de girafes
Les enfants prennent des échasses
Grimpent sur elles les embrassent
Réclament des dédicaces
Des léchous des autographes
Au quatuor de girafes
Jacques Roubaud,
Rondeaux poésies, 2008
LA PRINCESSE AU PETIT POIS
Il y avait une fois…
Un prince qui voulait épouser une princesse véritable.
Il fit donc le tour du monde pour en trouver une.
Et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas, mais il ne pouvait jamais s’assurer si c’étaient de véritables princesses.
Toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect.
En conséquence, il revint bien affligé de n’avoir pas trouvé ce qu’il désirait.
Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrent ; c’était épouvantable !
Quelqu’un frappa à la porte du château, et le vieux roi s’empressa d’ouvrir.
C’était une princesse. Mais grand Dieu ! L’eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par le nez de ses souliers, et sortait par le talon.
Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.
« C’est ce que nous saurons bientôt ! » pensa la vieille reine.
Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prit vingt matelas, et encore vingt édredons qu’elle entassa par –dessus.
La princesse se coucha.
Le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.
« Bien mal ! répondit –elle ; à peine si j’ai fermé les yeux de toute la nuit ! Dieu sait ce qu’il y avait dans le lit, c’était quelque chose de dur qui m’a rendu la peau toute violette. Quel supplice ! »
À cette réponse, on reconnut que c’était une véritable princesse, puisqu’elle avait senti un petit pois à travers vingt matelas et vingt édredons.
Quelle femme sinon une princesse, pouvait avoir la peau si délicate ?
Le prince, bien convaincu que c’était une véritable princesse, l’épousa.
Et le pois fut placé dans le musée, où il doit se trouver encore, à moins qu’un amateur ne l’ait dérobé.
Voilà une histoire aussi véritable que la princesse !
Un conte de Hans Christian Andersen, adapté par Delphine Grenier d’après la traduction de David Soldi.
jeudi 2 décembre 2010
PETIT BOOGIE
Petit Boogie, Boogie, Boogie,
Est un petit train à vapeur,
Tchou ! Tchou ! Tchou !
Petit Boogie, Boogie, Boogie,
Passe tous les jours à la même heure,
Tchou ! Tchou ! Tchou !
Mais aujourd’hui Petit Boogie est remplacé par un train électrique
Refrain
Oh ! Là ! Là ! Mon Petit Boogie, Boogie
Non ! Ne Pleure pas ! Mon Petit Boogie, Boogie
Oh ! Là ! Là ! Mon Petit Boogie, Boogie, tous les enfants sont avec toi !
Petit Boogie, Boogie, Boogie,
S’ennuie beaucoup dans son garage,
Tchou ! Tchou ! Tchou !
Petit Boogie, Boogie, Boogie,
Voudrait repartir en voyage,
Tchou ! Tchou ! Tchou !
Tous les enfants ont décidé d’emmener promener Petit Boogie
Refrain
Petit Boogie, Boogie, Boogie,
Maintenant est toujours content,
Tchou ! Tchou ! Tchou !
Petit Boogie, Boogie, Boogie,
Se réveille toujours en sifflant,
Tchou ! Tchou ! Tchou !
Et tous les garçons et les filles connaissent la chanson du Petit Boogie
Refrain
Tchoouuu !
MON PETIT LAPIN
Mon petit lapin, s’est sauvé dans le jardin,
« Cherchez-moi coucou coucou, je suis caché sous un chou ! »
Remuant son nez, il se moque du fermier,
« Cherchez-moi coucou coucou, je suis caché sous un chou ! »
Lissant ses moustaches, le fermier passe et repasse,
Mais ne trouve rien du tout, le lapin mange le chou !!!
jeudi 25 novembre 2010
Petit escargot...
L'orchestre
jeudi 18 novembre 2010
Toc, Toc, Toc !
Qui est là,
C’est maman,
C’est papa,
Descendez les escaliers,
Essuyer vous les pieds,
Et rentrez dans la salle à manger.
mercredi 17 novembre 2010
Pourquoi gros pouce est-il fâché ?
mardi 16 novembre 2010
Pomme de reinette et pomme d’api…
lundi 15 novembre 2010
vendredi 12 novembre 2010
Le trompettiste
Il se trompait d'atelier ;
Quand il était comptable,
Il ronflait sur sa table ;
Quand il était dompteur,
Les lions lui faisaient peur.
Maintenant, il joue de la trompette
Et il est bien content
De passer son temps
Avec ceux qui font la fête.
Sept
Sept jours, sept nuits par semaine,
La faim nous mord sans arrêt.
C’est la pauvreté qui mène
Sept enfants dans la forêt.
Je suis le dernier. J’égrène
Quelques miettes de ma main
Pour marquer notre chemin.
Les sept oiseaux du mystère,
Sept flèches aux sept couleurs,
Joignant le ciel à la terre
Mangent le pain du malheur.
Les sept enfants solitaires
Sont perdus dans la forêt
Et le chemin disparaît.
L’aile de la nuit effleure
L’étoile des sept sentiers.
Au fond des bois l’ombre pleure.
Tous les sept, morts à moitié,
Nous avons marché sept heures
Sans pouvoir sortir du bois
Où nous tournâmes sept fois.
Mais je vois une lumière
Entre les branches, qui luit.
Arrivent à la chaumière
Les sept enfants de la nuit.
Une femme singulière
Sept fois nous donne à manger :
L’ogresse va nous loger.
J’ai volé les sept couronnes
Des filles après dîner.
Dans la nuit, l’ogre tâtonne.
Les filles ont nos bonnets.
L’ogre a tué les sept gloutonnes.
Au matin, nous avons fui
L’ogre furieux nous poursuit.
L’ogre marche, l’ogre trotte,
Il fait sept lieues d’un seul pas.
Mais il n’a pas de jugeote.
Fatigué, l’ogre s’abat.
Il s’endort. Je prends ses bottes.
Je suis grand. Je vais, je viens,
Le monde entier m’appartient.
J’ai confisqué ses richesses :
J’ai sept coffres remplis d’or,
J’ai sept quartiers de noblesse,
Sept châteaux et sept trésors.
Puis j’épouse la Princesse ;
A la Cour, je tiens mon rang
Et j’honore mes parents.
Le Petit Poucet
(Jacques Charpentreau, Prête – moi ta plume, 1990)
mardi 9 novembre 2010
Gamme poétique
Qui ne pensait qu'à dormir
"Ré-ré réveillez-moi
Du bout bout bout des doigts
Quand viendra l'heure du concert..."
Mi-mi minuit sonnant,
Une main puis deux le touchent
"Trop fa-fa fatigant !"
Dit le piano qui s'recouche.
"Insol-sol... insolent!"
Le pianiste est en colère :
"En voilà- là des manières !
Si si si j'en f'sais autant
Tout irait decrescendo..."
Do-do-do dodo...
Stéphanie TESSON
vendredi 5 novembre 2010
La sorcière...
Pommes et Poires...
DROLE DE MACHINE
Mon papa m’a acheté une drôle de machine ;
Mon papa m’a acheté une machine enchantée,
Quand j’appuie sur un bouton elle chante,
Une chanson,
Dès que je tourne une clé elle se met à danser.
Va en avant, en avant, en avant ;
Va en arrière, en arrière, en arrière
Tourne tourne tourne un peu ;
Tape tape tape un peu ;
Saute saute saute un peu,
Puis on salue et on continue.
vendredi 22 octobre 2010
L’orgue de Barbarie
disait l'un
moi je joue du violon
disait l'autre
moi de la harpe moi du banjo
moi du violoncelle
moi du biniou...moi de la flûte
et moi de la crécelle
Et les uns les autres parlaient parlaient
parlaient de ce qu'ils jouaient.
On n'entendait pas la musique
tout le monde parlait
parlait parlait
personne ne jouait (…)
Jacques Prévert/Joseph Kosma
Le temps des contes
Nous partirions à l'aventure,
Moi, je serais Robin des Bois,
Et toi, tu mettrais ton armure.
Nous irions sur nos alezans
Animaux de belle prestance,
Nous serions armés jusqu'aux
dents
Parcourant les forêts immenses.
S'il était encore une fois
Vers le château des contes bleus
Je serais le beau-fils du roi
Et toi tu cracherais le feu.
Nous irions trouver Blanche-neige
Dormant dans son cercueil de verre,
Nous pourrions croiser le cortège
De Malbrough revenant de guerre.
S'il était encore une fois
Au balcon de Monsieur Perrault,
Nous irions voir ma Mère l'Oye
Qui me prendrait pour un héros.
Et je dirais à ces gens-là :
Moi qui suis allé dans la lune,
Moi qui vois ce qu'on ne voit pas
Quand la télé le soir s'allume ;
Je vous le dis, vos fées, vos bêtes,
Font encore rêver mes copains
Et mon grand-père le poète
Quand nous marchons main dans la main.
Georges Jean, Les mots d’Apijo, 1980